Artiste aux multiples facettes influencée à la fois par sa formation classique et par sa jeunesse dans le milieu techno, Léa nous emmène dans son univers lunaire. Elle est aujourd’hui seule sur scène accompagnée de sa voix, son piano et ses bidouilles électroniques. Pour ce nouveau projet, elle devient même Léa Bulle Karlson, LBK pour les intimes, et nous emmène dans son monde de rêveuse réaliste. Dans la tradition des auteurs-compositeurs-interprètes français, elle nous apporte le réalisme et la chaleur de la chanson qu’elle mélange habilement au pétillement des rythmes électro. Sur scène, c’est une atmosphère entre terre et air toute particulière qui vous emmène bien loin du quotidien et qui n’en est pourtant pas tellement éloigné. Cela ne s’explique pas, ça s’écoute les yeux grands ouverts.
Après avoir découvert la danse puis le piano et le théâtre, elle crée en 2002 son premier groupe : La Zbouba. En 2004, elle se fait remarquer sur la scène de Bercy lorsque -M- l’invite à ses côtés pour interpréter son titre « Les Couleurs ». Suite à cela elle aura l’occasion de se produire au festival Paris-Bamako en 2006 et d’enregistrer le morceau « C’est le bonheur » aux côtés de -M-, Amadou et Mariam, Oxmo Puccino, Tiken Jah Fakoly et K’naan. De retour en France, elle écume les petits lieux de la capitale seule en piano-voix. En 2007, elle rencontre Féloche qu’elle suivra sur une tournée de 4 ans en tant que multi-instrumentiste (accordéon, trompette, samples, grosse-caisse, harmonica…). Cette expérience la mènera de l’Olympia à New-York, de l’île de la Réunion aux arènes de Nîmes. En 2014, c’est elle qui embarque le choeur universitaire de Rennes Dorémifac dans la Grande Battle de France 2. Cette expérience ne manquera d’ailleurs pas de susciter une nouvelle fois les éloges de la presse.