Bel échappé du mythique collectif rennais Mermonte, Ghislain Fracapane n’en finit pas de creuser habilement le sillon d’un post-rock impressionniste, dans des symphonies minimalistes d’une épure diamantesque. Rockatanski n’échappe pas à la règle et procure d’intenses vagues intérieures d’émotion pure. Les mains dans les poches et l’air de rien, Ghislain et ses potes nous invitent à une rêverie profonde et désabusée.